Gerald GARSTON

The Table - Nature morte à la poire et orange - Gerald GARSTON

Nature morte à la poire et à l'orange

Formes essentielles et justesse chromatique

Peinture de Gerald Garston représentant une poire verte et une orange posées sur une assiette blanche, accompagnées d’un grand pichet cylindrique. Les objets reposent sur une table vert olive, devant un fond violet intense. La composition est rigoureuse, presque frontale. Aucun détail superflu, aucun effet décoratif : seulement des formes pleines, disposées avec précision.

Ce qui frappe ici, c’est l’usage de la couleur comme seul vecteur du volume. Garston n’utilise jamais de noir. Il modélise les formes par des variations subtiles de teintes : verts sur verts, jaunes contre oranges, blancs teintés de gris-bleuté. Chaque ombre est une couleur. Cette approche confère à l’ensemble une grande douceur visuelle, sans pour autant sacrifier la structure.

La lumière n’éblouit pas, elle révèle. Les objets paraissent flotter dans un silence ordonné, hors du temps. L’ensemble dégage une impression de calme intérieur, presque musical.

Dimensions de l'objet

  • Hauteur : 114 cm
  • Largeur : 135 cm

Gerald Garston (1925-1994), itinéraire d'un artiste

Gerald Garston (1925–1994) a grandi dans le Connecticut, étudié les arts auprès de figures majeures comme Josef Albers, Karl Metzler et Harry Sternberg, avant de devenir lui-même enseignant en théorie de la couleur. À partir des années 1970, il expose régulièrement à la Pucker Gallery de Boston, qui deviendra son représentant principal.

Ses œuvres sont conservées dans plusieurs collections muséales aux États-Unis. Son travail se distingue par une recherche d’équilibre entre figuration stylisée, abstraction géométrique et rigueur chromatique. Garston peint l’Amérique sans excès : ses sportifs, ses fruits, ses musiciens sont des figures calmes, presque idéales.

Le saviez-vous ?

Garston refusait les ombres noires. Pour lui, même la pénombre devait être colorée. C’est ce choix – peindre la lumière avec des couleurs, et non avec des contrastes – qui donne à ses œuvres cette qualité douce, enveloppante, presque tactile. Ses objets ne sont pas décrits, ils sont ressentis. La couleur fait surgir la forme sans jamais l’imposer. Une philosophie héritée du Bauhaus, mais transposée à la poésie du quotidien.

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